Vous êtes résident belge et possédez une seconde résidence (appartement, maison) à l’étranger.

Vous décidez de revendre cet immeuble et réalisez une belle plus-value.

Cette plus-value immobilière sera-t-elle fiscalement imposée en Belgique ?

Il faut savoir que la Belgique a signé des conventions préventives de double imposition avec toute une série de pays telles que la France, l’Italie, l’Espagne, le Portugal, …

Ces conventions sont des accords fiscaux qui permettent au pays où se trouve l’immeuble de taxer cette plus-value.

Donc, la Belgique, qui est le pays de résidence du vendeur, ne peut pas imposer cette plus-value réalisée à l’étranger.

Néanmoins, ces conventions permettent à la Belgique de prendre en compte cette plus-value pour calculer le taux d’imposition des autres revenus du contribuable soumis au taux progressif. C’est ce que l’on appelle la réserve de progressivité. Mais, étant donné que les plus-values immobilières réalisées sur des immeubles situés en Belgique ne sont pas prises en compte pour la détermination du taux progressif (et sont imposables à un taux distinct), les plus-values réalisées sur des immeubles situés à l’étranger ne devront pas être déclarées en Belgique, et ne seront donc pas prises en compte dans la réserve de progressivité.

En cas d’hésitation, n’hésitez pas à prendre contact avec Guillaume Cristallo, expert-comptable fiscaliste situé à Mons, afin de connaître le traitement fiscal en Belgique et à l’étranger de la plus-value immobilière réalisée lors de la revente de votre immeuble.